Le 7e continent, appelé également “soupe de plastiques” ou “grande zone de déchets du Pacifique” désigne une immense plaque de détritus flottant sur près de 1,6 million de kilomètres carrés, soit trois fois la France. Certains l’estiment même plus important : 3,5 millions de km². Car il ne s’agit en réalité pas d’une, mais de plusieurs étendues. La plus grosse se situe dans le Pacifique Nord, mais il en existe encore dans l’Atlantique Nord et Sud, le Pacifique Sud et l’Océan indien. On compte les déchets par millions de milliards et ceux-ci causent de nombreux dégâts sur la vie marine, mais aussi sur notre santé. Que faire pour lutter contre cette pollution ?
Les conséquences catastrophiques des détritus sur la biodiversité
Les filets de pêche, qui constituent une petite partie du septième continent, mettent en danger les espèces marines, car nombreux sont ceux qui restent coincés dedans et périssent. Pour le reste, les scientifiques ont constaté que la soupe était en réalité principalement formée de microplastiques en plus des objets flottants visibles. Ceux-ci sont des résidus de débris qui se sont dégradés avec le temps à cause de l’eau, du sel, etc. Les oiseaux, poissons, tortues ou autres êtres vivants les ingèrent et meurent d’occlusion intestinale ou de faim. En outre, les animaux en haut de la chaîne alimentaire se retrouvent également intoxiqués, ce qui est le cas des humains. Issus de l’industrie pétrochimique, les plastiques sont en effet des perturbateurs endocriniens, mais ils transportent aussi des antibiotiques et des bactéries.
Une origine des plastiques majoritairement terrestre
Entre 8 et 11 millions de tonnes de déchets plastiques sont déversés tous les ans dans la mer et cela augmente au fur et à mesure du temps. Selon l’OCDE, cette masse aura même triplé en 2060. Si une minorité provient des pertes des bateaux de commerce ou des catastrophes naturelles, l’essentiel est issu des terres. Les déchets qui ont été laissés dans la nature se trouvent emportés par la pluie, les égouts, les rivières et les fleuves jusqu’aux mers et océans. Les vents marins créent dans certaines zones des tourbillons d’eau qui ramènent en leur centre les débris rencontrés sur leurs passages. Les pays en développement sont les premières sources de cette pollution étant donné qu’ils ne possèdent pas de système de gestion des déchets efficaces et qu’ils entassent les ordures dans des décharges à ciel ouvert. Mais les États riches envoient parfois leurs encombrants à moindre coût dans les régions les plus pauvres, qui ne peuvent les traiter correctement.
Des solutions pour lutter contre ce vortex d’objets flottants et de microparticules
Alors, comment faire pour éliminer ou au moins ne pas nourrir ce monstre vorace ? Ocean Cleanup, Plastic Odyssey, Sea Cleaners, sont autant d’associations ou d’initiatives qui ont pour objectif d’extraire les déchets de l’océan. Toutefois, les rejets continuent sans cesse et à un rythme effréné. De plus, si les objets qui flottent sont retirés, les microplastiques, quant à eux, demeurent. Il existe donc d’autres solutions pour régler le problème en amont. À l’échelle législative, il serait par exemple possible d’interdire la production du plastique. Pour les États et les collectivités, il s’agirait de trier les déchets et lutter contre les décharges sauvages. Quant aux citoyens, ils pourraient éviter d’acheter des produits polluants, recycler leurs effets personnels et se renseigner sur les initiatives en cours. Seule une action coordonnée de tous les protagonistes aboutira à un résultat respectueux de la santé et de la biodiversité.
C’est la raison pour laquelle, chez Valenco, nous débarrassons les encombrants à Marseille en prenant soin de la planète. Nous déposons le maximum d’affaires en bon état dans des associations d’aides aux plus démunis et trions en plateforme ce qui ne peut plus être utile.